Lancé par le très droitier Claude Chollet, l’Observatoire des Journalistes et de l’Information médiatique (Ojim pour les intimes), a lancé, voilà quelques semaines, son site, sur lequel on découvre le trombinoscope des journalistes «vedettes» (dixit Claude Chollet) de l’Hexagone.
A l’heure où nous écrivons ces lignes l’Ojim a commis 31 portraits.
Evidemment, tous des présentateurs stars de JT, de directeur de la rédaction de grands médias nationaux, de chroniqueurs célèbres. On y retrouve Alexandre Adler, Paul Amar, Yves Calvi, Pascale Clark, Florence Aubenas, Nicolas Domenach, Anne Sinclair, Harry Roselmack, Audrey Pulvar, Robert Ménard et… Nath-Sakura. Dusse notre modestie en souffrir, il demeure assez curieux que parmi la liste des premiers grands journalistes du pays, les responsables du site aient choisi, d’emblée, Nathalia. Mais la volonté est probablement de donner du grain à moudre à l’extrême-droite, qu’elle a probablement fâché dans les articles qu’elle a écrit ces derniers mois
Pour preuve, outre un nombre considérables d’incohérences et d’approximations, la confusion avec son réel état-civil et ses noms de plumes, l’accent est volontairement transphobe, puisque les rédacteurs de cette « biographie » n’hésitent pas à employer le « il » qu’ils espèrent taquin, oubliant qu’au yeux de l’état-civil français, Nath-Sakura est bel et bien née de sexe féminin, le 21 novembre 1973 à Gérone (Espagne). No comment.
Sources : http://www.ojim.fr/portraits/